il y a des jours
lisses
où tout me glisse
sur le dos
frais lessivé
le printemps arrivera
sans qu’on se croise
les doigts
mais aujourd’hui
comme à chaque
fois
tu rentres
de temps en temps
par une porte mal fermée
petit criss de matin
tes trouées
faudra les calfeutrer
en attendant le printemps
qui n’se lasse pas
d’arriver
je prends de grandes
puffs d’absence
puffs d’absence
elles ont l’odeur
de noms d’amour
qui n’se disent plus
dehors il fait froid
les fruits espèrent
dans leur graine
petit criss de matin
ma fenêtre est un jardin de givre
et ma chambre un igloo
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