vendredi 25 avril 2014

femme loup


On aimerait toutes être belle
et sauvage
comme une femme loup
n’enfiler qu’une
pelure d’oignon
pour avoir l’air de la toundra
pleine de mérite
en mousse d’émeraude
qui en a vu d’autres
passer

mais ça fait 20 fois
qu’on change d’outfit
on a toujours pas l’air
louve
ça fait 20 fois qu’on refait le même
bec de canard devant la glace.

going out


I feel fantastic
I really, really love you
this is hitting the spot
but there’s still room for another
I think I’ve had one too many
but there’s still room for another
where’s the toilet
there’s still room for another
can you call a taxi for me
I really, really love you

jeu d'aventure























Un jeu d’aventure
une histoire xxx 

on s’en va prendre un verre

on s’en va strip-tease de lesbiennes
les aider à s’habiller avec des seins
les pousser en bas d’une falaise

dire non

le mascara
le eyeliner
disent oui

au fond des yeux

une à une
décoller
toutes mes
petites
protestations

pour se retrouver

toute oui
continue
toute nue
devant lui

dans ce jeu

laisser son amour
en bas des escaliers

car pour moi
c’est un chat, un chien
un ennemi

un jeux sexy d’adulte
de sudoku

abandonner la construction de la barrière
la réfection de la cuisine
la cuisson des gâteaux

s’étonner
de ne rien ressentir

un jeu appelé puzzle

s’attrister
de ne pas être triste

un samedi après-midi
se mentir
à coup de bacon toast and coffee

passer faire un tour
un coup de vent
ça passe

passer faire
un coup de vent
dans mes draps

ne plus chercher le chemin pour
se rendre jusqu’à toi

samedi 12 avril 2014

dans ma tête ça n’arrête pas de te parler


un popsicle
une sorte spéciale
un trésor

on l’avait découvert
ensemble

on en parlait comme d’une perle
verte au melon 

même si le passé
c’était pas si printemps
que ça

le popsicle
c’est toi

c’est nous

sur le bout
de ma saison

qui se pointe le nez

madame la professeur


du haut de sa tasse
de café
elle me
sourire de hyène

fait pleuvoir sur moi
des noms de 
famille

elle vient de la planter
la guerre

sont décimés

les cowboys & les Indians
les chenilles
et
les cerises

nous voulons l’atteindre l’été
le voir le printemps
le toucher

mais aux branches ne s’accrochent plus
qu’une bibliographie

il y a de quoi avoir peur
dans le noir